Dès 2003, les associations spécialisées, confrontées à de grandes difficultés, se sont inquiétées du tassement du placement extérieur (3), qui pourtant, parmi les mesures d'aménagement de peine, est la plus efficiente pour les publics fragilisés. Les dispositions de la loi du 9 mars 2004 qui permettent aux directeurs de services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP) d'aménager les courtes peines et les fins de peines n'ont en outre pas encore porté tous leurs fruits sur l'ensemble du territoire. La réalité de la prise en charge et de l'intervention éducative a par ailleurs évolué : il y a 15 ans, il
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