Les personnes sans-abri, dont l'organisme est fortement fragilisé, présentent un risque d'hypothermie augmenté par l'alcoolisme et une pathologie sous-jacente. Contrairement aux idées reçues, les cas sont décelés tout au long de l'année, même si la majorité surviennent en novembre et en décembre, selon le « Bulletin épidémiologique hebdomadaire » (BEH). Une étude réalisée à partir des prises en charge du SAMU social dénombre ainsi en 2004, à Paris, 107 hypothermies chez 82 personnes, représentant 7 % des interventions. Il s'agit à 94 % d'hommes, âgés à 80 % de plus de 40 ans. Cette estimation est toutefois minimale, du fait de l'absence de recherche systématique de cas, souligne le BEH.
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