Après avoir mis l'accent sur la fermeté à l'égard des auteurs de violences, notamment avec la loi du 4 avril 2006 renforçant la prévention et la répression des violences au sein du couple ou commises contre les mineurs (1), le gouvernement s'attache désormais aussi à prévenir leurs comportements violents : c'est du moins le sens des mesures annoncées le 25 novembre par Catherine Vautrin (2). Cette évolution est positive, se félicite Hubert Lemonnier, responsable du service Dyade. Car si la répression est bien sûr nécessaire, il faut aussi, défend-il, pouvoir engager en amont, dès qu'il y a une situation de crise conjugale, l'accompagnement et la prise en charge des auteurs de ces violences, qui sont aussi des personnes en très grande souffrance. C'est cette conviction qui, il y
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