S'il fallait définir d'une formule le rôle des services d'éducation spécialisée et de soins à domicile (Sessad), celle de « préposés à faire du lien », qu'utilise Henri-Jacques Stiker, anthropologue et historien du handicap (1), incarnerait probablement le mieux ces structures légères au carrefour du pédagogique, du thérapeutique et du social. En ce sens, ces services, instaurés par le décret du 27 octobre 1989 (2) qui consacre l'existence d'unités mobiles polyvalentes dédiées à l'intégration scolaire des jeunes handicapés, s'inscrivent dans l'évolution des politiques du handicap vers la coordination des actions autour de l'usager et la recherche d'alternatives à son institutionnalisation. Les Sessad (3) sont ainsi porteurs d'une conception de l'intégration « perçue comme la mise à
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