Ici, c'est un viticulteur du Sancerrois dont la production a été entièrement détruite par un champignon et qui s'est peu à peu replié sur lui-même pendant dix ans avant d'être finalement repéré par la Mutualité sociale agricole (MSA) à la suite d'un refus de payer ses cotisations sociales. Là, c'est l'état d'abandon d'un troupeau du centre de la France qui alerte le service social sur l'extrême précarité d'un éleveur. Ailleurs encore, c'est un fils d'exploitants qui se retrouve à 50 ans avec un statut d'aide familial le laissant pratiquement sans droits sociaux à la mort de ses parents.
Ces exemples rencontrés par les travailleurs sociaux des caisses de la MSA montrent à quel point les phénomènes de précarisation sont encore difficiles à repérer en milieu rural. Question de mentalité et de culture, explique B
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?