Les élèves, les fonctionnaires stagiaires ou les titulaires appartenant au corps de directeurs ou de conseillers d'insertion et de probation, s'engagent, au début de leur formation, à servir l'Etat pendant une durée minimale. Un arrêté fixe les modalités de remboursement des frais de scolarité en cas de rupture de cet engagement.
L'élève qui renonce à sa scolarité plus de trois mois après la date d'effet de sa nomination ou le fonctionnaire stagiaire qui met fin à son stage de sa propre initiative doit rembourser la totalité ou une partie des émoluments perçus en cette qualité.
Le fonctionnaire souhaitant renoncer à son emploi dans la fonction publique au cours de sa période d'engagement doit, quant à lui, rembourser une somme correspondant au montant cumulé :
du traitement brut et, le cas échéant, de l'indemnité de résidence qu'il a perçue pendant sa scolarité, en dehors des périodes de formation en alternance et à l'exception de tout avantage familial qui a pu lui être servi ;
et de la prime de sujétions spéciales.
Cette somme est ensuite calculée de façon dégressive en fonction du nombre d'années passées au service de l'Etat : 100 % pour un
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