Huit ans après, les conclusions du rapport Escoffier sur l'action sociale des collectivités territoriales (1) sont « toujours valables », déplore le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) dans un rapport intitulé L'action sociale dans la fonction publique territoriale (2), élaboré en auto-saisine et adopté à l'unanimité le 25 octobre.
L'occasion pour son rapporteur, Daniel Leroy, de rappeler que les agents des trois fonctions publiques ne sont pas traités de façon équitable, puisque l'action sociale demeure facultative dans la fonction publique territoriale (FPT) alors qu'elle est obligatoire dans les fonctions publiques de l'Etat (FPE) et hospitalière (FPH). Une situation d'autant moins acceptable que la fonction publique territoriale est celle dont les agents ont les plus bas revenus - 78 % de ses effectifs sont de catégorie C (3) et donc perçoivent des « salaires modiques », contre 32 % dans la FPE et 47 % dans la FPH - et qui, pourtant, est « la plus mal lotie en termes d'avantages sociaux, qui viendraient compenser les salaires ». Résultat, « de nombreux agents territoriaux se trouvent en situation de précarité ». Or la FPT
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