Parmi les mesures présentées par la ministre déléguée à la cohésion sociale dans le cadre du plan hiver 2006-2007 (voir ce numéro, page 7), c'est la création des 1 100 places de « stabilisation », déjà annoncée en août dernier (1), qui fait le plus réagir. Certes, les associations, qui déplorent à l'unisson la gestion saisonnière de l'exclusion, se réjouissent de ces nouvelles solutions d'hébergement censées répondre au « problème » des tentes qui avaient été distribuées par Médecins du monde pour donner de la visibilité à l'exclusion et offrir un toit aux sans-abri (2). Mais cette proposition « présente deux limites majeures », estime Médecins du monde : « il règne une grande opacité sur le fonctionnement de ces places de stabilisation » et le volume proposé, cantonné dans l'Ile-de-France, reste largement insuffisant. Aussi, l'association assure que, dans le cadre de sa mission de surveillance médicale et d'accompagnement social, elle continuera à distribuer des tentes à la demande des personnes sans domicile ou des riverains qui signalent des personnes en situation de détresse à la rue.
« Les places de stabilisation ne sont pa
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