« La tension forte liée à la situation budgétaire et à l'inflation réglementaire a caractérisé cette année. Pourtant, aucune réponse déterminante n'a été apportée aux problèmes sociaux. » Hubert Allier, directeur général de l'Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss) s'est inquiété, le 26 septembre, des nombreuses turbulences qui fragilisent notre système de protection sociale. Quatre points au moins appellent à un débat de fond au moment de la campagne électorale, a-t-il indiqué, présentant les enjeux politiques des associations sanitaires, sociales et médico-sociales pour 2006-2007 (1) : le financement de la protection sociale, le risque d'une « solidarité sélective », la gouvernance territoriale et la place de l'économie sociale aux côtés de l'économie de marché.
Sur le premier point, l'Uniopss, qui se demande si la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) n'a pas finalement servi de « prétexte » aux restrictions financières, appelle le gouvernement et le Parlement « à honorer les engagements de l'Etat et à faire de la santé et de
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