«
On ne peut se satisfaire [des] améliorations [en matière d'emploi] si elles ne touchent pas tous les territoires et tous les publics », a déclaré le ministre de l'Emploi en annonçant le 31 août un nouveau train de mesures pour lever certains freins à l'emploi dans les entreprises et éradiquer les poches de chômage les plus résistantes. Ces dispositions constituent la troisième étape de la politique de l'emploi du gouvernement, après la loi de programmation pour la cohésion sociale (1) et le plan d'urgence pour l'emploi d'août 2005 (2).
Dans la mire de Dominique de Villepin et de Jean-Louis Borloo, figure d'abord la situation « particulièrement difficile » de l'emploi dans les zones urbaines sensibles (ZUS), où le taux de chômage est « le double de la moyenne nationale ». « Pour revenir à [cette] moyenne, ce sont 200 000 emplois complémentaires dans les ZUS qu'il convient d'orienter », estime le ministre de l'Emploi. Cet objectif passe, non pas par la création de mesures ou de dispositifs nouveaux, mais par « une organisation plus opérationnelle permettant de mobiliser les acteurs de
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