De manière à « compenser les disparités, les écarts salariaux et la cherté de la vie dans le département de la Martinique », une prime dite de « vie chère » va être versée, avec effet rétroactif au 1er janvier 2006, aux salariés des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux privés à but non lucratif relevant de la convention collective nationale du 31 octobre 1951 - dite « FEHAP ». C'est ce que prévoit un accord daté du 12 mai dernier, qui vient d'être agréé (1).
Cette prime est payée mensuellement à tout salarié embauché en contrat à durée indéterminée ou à durée déterminée, sans condition d'ancienneté, et quel que soit le métier ou le poste occupé. Son montant est l'équivalent de 20 % du salaire brut conventionnel de l'intéressé (hors éléments variables de rémunération). Elle ne peut se cumuler avec aucune autre prime conventionnelle ou contractuelle ayant le même objet.
(1) A noter qu'une prime similaire a été mise en place pour les salariés assujettis à la convention collective nationale du 15 mars 1966, dont le champ est toutefois plus large puisque sont concern
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?