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JUSTICE

La justice des enfants perdus

En faisant primer l'enfant sur le délinquant, la personnalité sur l'acte et l'éducation sur la répression, l'ordonnance du 2 février 1945 a instauré une justice d'exception pour les mineurs, explique Manuel Palacio, directeur au sein de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Cette « exception positive » qui parie sur l'éducabilité du jeune - sans pour autant poser le principe de son irresponsabilité pénale ni abroger la possibilité de l'incarcérer - fait régulièrement polémique. Devant l'angoisse sociale générée par la montée du sentiment d'insécurité, la tentation est grande de remettre en cause l'esprit d'un texte « tellement progressiste que 1945 apparaît aujourd'hui en avance sur 2006 », souligne l'auteur. Pour autant, reprocher à la justice des mineurs de ne pas réussir à endiguer le développement de la délinquance juvénile, c'est lui faire un mauvais procès : s'il lui revient, en effet, d'intervenir en aval des actes commis - ce qui peut donc conduire à l'interpeller sur son efficacité quant à la récidive -, l'institution judiciaire ne dispose pas des leviers nécessaires pour répondre à un ph�

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