A la fin 2005, soit six ans après l'entrée en vigueur de la couverture maladie universelle (CMU), 1,7 million de personnes étaient affiliées à la CMU de base (assurance maladie sur critère de résidence) et 4,8 millions à la CMU complémentaire (CMU-C) (1). Deux chiffres respectivement en augmentation de 3,5 % et de 2 % par rapport à 2004. C'est ce qui ressort du bilan définitif de l'exercice arrêté par le ministère de la Santé (2).
Pour la CMU de base, le taux de couverture de la population atteint 2 % en métropole et 17 % dans les départements d'outre-mer (DOM). 3 % des bénéficiaires (dont le revenu fiscal est supérieur à 6 965 € ) s'acquittent d'une cotisation, tandis que les deux tiers, aux faibles ressources, bénéficient également de la CMU-C.
Le taux de couverture par la CMU-C atteint 7 % de la population en métropole et 35 % dans les DOM. Dans l'Hexagone même, son incidence varie de un à quatre : 3,3 % de la population en Haute-Savoie et 12,8 % en Seine-Saint-Denis. 71 départements passent le seuil des 5 %, contre 64 à la fin 2002. Bien que la hausse de la population concernée soit, depuis trois ans, inférieure à celle des titulaires du revenu
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