Les mesures annoncées le 9 août par Catherine Vautrin, ministre déléguée à la cohésion sociale, destinées à apporter des réponses aux débats soulevés à Paris par les tentes de sans-abri (voir ce numéro, page 19) ont été diversement commentées par les associations qui, dans l'ensemble, les jugent insatisfaisantes. Selon Graziella Robert, chef de la mission SDF à Médecins du Monde, l'annonce de la transformation de 1 000 places d'hébergement d'urgence en « hébergement de stabilisation », aura « au moins eu pour effet de participer à la prise de conscience de ce que signifie l'hébergement d'urgence qui est un «dépannage en permanence» et oblige les personnes à se retrouver dehors aux premières lueurs de l'aube et à se mettre en quête d'un nouvel abri quasiment chaque soir. Mais cette mesure est insuffisante face à l'effort massif qui serait nécessaire. » Pour la présidente de la Fédé-ration nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS), Nicole Maestracci, il est même « dérisoire de créer une structure administrative de plus. L'ouverture des lieux d'hébergement 24 heures sur 24, n'est-ce pas déjà ce que font les C
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