« Il serait tout de même extraordinaire qu'après avoir vécu la relégation dans les quartiers, l'éviction de leurs parents de la vie publique, sociale et culturelle, les couvre-feux saisonniers, les interdictions de regroupement dans les cages d'escalier, on réserve maintenant aux jeunes des quartiers un nouveau traitement de faveur : ils seraient gentiment priés de se disperser, d'arrêter de se fréquenter entre eux et surtout de mettre un terme à leurs solidarités dissidentes.
« Le texte de M. Petitclerc semble apporter un nouvel horizon à la progression des solitudes : pour «réussir», il conviendrait de renoncer à son voisin, et s'extraire de sa fratrie, de ses camarades, et de son environnement comme s'il s'agissait de guérir d'une maladie.
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