Depuis 2001, la dépense nette d'action sociale des départements (c'est-à-dire celle qui reste à leur charge, déduction faite des dotations et transferts de l'Etat) croît fortement. 2005 ne fait pas exception avec une nouvelle hausse de 8 % par rapport à 2004. Telle est, du moins, l'évolution qui ressort de l'enquête annuelle de l'Observatoire national de l'action sociale décentralisée (ODAS), à partir d'un échantillon représentatif de 35 départements (1).
Cette dépense nette atteint 17,14 milliards d'euros, en augmentation de 1,29 milliard en un an. Cela, en supposant que le gouvernement apporte sans trop tarder la compensation supplémentaire promise au titre du revenu minimum d'insertion (RMI), soit 500 millions d'euros, dont 470 environ pour la métropole (2)). Sans cet abondement exceptionnel, l'augmentation de la charge nette serait de 11 %.
Tous les types d'intervention concourent à la majoration des dépenses : le soutien aux personnes âgées en entraîne 25 %, le RMI 19 % , l'aide sociale à l'enfance 14 %, le soutien aux personnes handicapées 13 % et les dépenses de personnels 16 %...
Au total, la répartition entre les différentes familles de dépense
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?