Le décret du 16 juin sur les établissements et services d'aide par le travail (ESAT) (1) laisse l'Association des directeurs et cadres d'ESAT (Andicat) (2) « profondément déçue, en colère et inquiète ».
Pour l'association, il faut absolument que les aides soient « attribuées aux personnes et non aux structures ». Selon elle, « le nouveau mécanisme d'aide au poste, globalisé et bientôt forfaitisé », nécessitera un accroissement de la productivité d'environ 20 %, ce qui « éliminera quasi mécaniquement les travailleurs peu performants », soit la moitié des effectifs, et ira à l'encontre de la vocation des établissements.
Les ressources attribuées aux travailleurs handicapés demeurent par ailleurs très insuffisantes, estime Andicat. Selon ses calculs, elles resteront inférieures à ce qu'elles étaient auparavant pour les personnes qui ont un salaire direct de 12 % du SMIC et seront stables pour celles qui perçoivent 20 % du SMIC. « Le maintien ou l'accès à l'autonomie est très compromis », alors que 30 % des travailleurs handicapés l'ont difficilement conquise.
L'association conteste également d'autres points du décret comme la prise en considé
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