Au moment où le gouvernement annonce une nouvelle réforme de l'ordonnance de 1945 (voir ce numéro), le Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée (SNPES)-PJJ-FSU(1), qui s'était mobilisé le 10 mai dernier contre « la politique d'enfermement de la jeunesse en difficulté »(2), appelle à une semaine d'action du 1er au 8 juin.
L'administration n'a en effet pas convaincu le syndicat, lors de leur rencontre du 4 mai dernier. Michel Duvette, directeur de la PJJ, a confirmé son intention de proposer, dès cette année, dans le cadre de la mobilité des personnels,des postes dans les établissements pénitentiaires pour mineurs (EPM) qui devraient ouvrir à compter de 2007.Il a affirmé que ces mutations ne se feraient pas au détriment de l'existant, mais il n'a donné aucune« assurance d'une possible réouverture » des postes ainsi libérés, déplore le SNPES.
La suppression « en nombre limité » de foyers éducatifs,argumente de son côté le directeur de la PJJ, n'est pas liée à l'ouverture de centres éducatifs fermés et d'EPM, mais à la sous-activité des structures concernées, à leur trop petite capacité d'accueil, ou encore à desévéneme
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