« Quand je suis arrivé, il y a 11 ans, j'avais un regard neuf. Il m'a vite paru essentiel d'apporter un appui aux aides à domicile, si seules face à des situations complexes », raconte Joël Bogdan, directeur général de l'Association de services pour le maintien à domicile (ASMAD) (1), installée à Châteauroux. Sur le terrain, les aides à domicile sont en effet isolées et démunies parfois face à la maladie d'Alzheimer, de Parkinson, la dépression, la solitude, l'alcoolisme ou l'accompagnement en fin de vie. D'autant plus perceptible dans un département comme l'Indre où les personnes âgées représentent le premier poste de dépenses du conseil général (31,6 millions d'euros en 2005), ce malaise s'accompagne d'une véritable angoisse chez les professionnelles de trouver morte à son domicile une des personnes aidées.
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