Refus de la « fausse alternative » qui consiste à distinguer l'immigration « choisie » de l'immigration « subie », d'une politique qui « s'attaque au droit de vivre en famille », « institutionnalise la clandestinité » et organise la « précarisation généralisée » du statut des étrangers, au risque d'aggraver leur situation sanitaire... Alors que le projet de loi réformant le code de l'entrée et du séjour des étrangers (1) doit être examiné à l'Assemblée nationale à partir du 2 mai, le collectif « Uni (e) s contre l'immigration jetable » (2) réaffirme ses arguments pour demander son retrait. Avec 460 organisations aujourd'hui et une pétition qui a rassemblé environ 30 000 signatures, il représente sans doute le plus grand mouvement de mobilisation depuis longtemps, estime Jean-Pierre Alaux, du Groupe d'information et de soutien des immigrés (GISTI), selon lequel « ce projet est le plus archaïque vis-à-vis des étrangers depuis 1937 ».
Parallèlement, une cinquantaine d'organisations chrétiennes, dont le Secours Catholique, la Fédération de l'entraide protestante et la Cimade, ont lancé le 24 avril un appel intitulé « N
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