L'exclusion de la vie sociale, professionnelle, affective, voire familiale fait partie des conséquences de la maladie psychique, qui entraîne une incapacité de la personne à se situer par rapport à soi et aux autres, ainsi qu'une inadéquation à la réalité. Cet isolement, qui est lui-même un facteur aggravant de la maladie, peut retarder l'accès aux soins. Dans cet entre-deux qui scande les maladies au long cours, entre structure de soins et négation de la vie sociale, il n'y a tout simplement plus d'espace où créer des liens et faire des rencontres.
Afin d'offrir aux usagers un lieu où retrouver une existence reliée aux autres, les associations de familles, de patients et d'ex-patients ont créé, il y a une quarantaine d'années, des clubs d'accueil et d'entraide. Ces derniers ont été reconnus sous le nom de « groupes d'entraide mutuelle » (GEM) p
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