Que la deuxième conférence nationale de lutte contre l'exclusion ait eu lieu, le 10 avril, est en soi pour les acteurs du secteur un signe de volonté politique et une satisfaction. D'autant que la ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité, Catherine Vautrin, a confirmé en clôture son rythme bisannuel qui devrait être « inscrit dans un cadre réglementaire ». Mais affirmer son poids dans l'agenda politique est une autre histoire. Déjà, le 6 juillet 2004, les membres du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE), qui avaient remis pas moins d'une centaine de fiches d'actions au gouvernement (1), s'étaient vu ravir la vedette par le plan de cohésion sociale. Le comité interministériel de lutte contre l'exclusion (CILE) n'avait in fine adopté que que
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