En France, quelque 200 000 usagers de drogues ont été infectés par le virus de l'hépatite C (VHC), qui est transmissible essentiellement par voie sanguine. Chaque année sur les 5 000 nouvelles contaminations, 4 000 concernent cette population (1). Pour autant, et alors même que le VHC est susceptible d'évoluer vers une cirrhose et un cancer du foie (2), rares sont ceux qui bénéficient d'une prise en charge. Soucieux de donner à ses usagers contaminés toutes leurs chances de guérison (3), le centre de soins spécialisés aux toxicomanes (CSST) Danielle-Casanova (4), à Marseille, dont 70 % de la file active a une sérologie VHC positive, leur propose un suivi médical spécifique doublé d'un important accompagnement psycho-social. Long, générateur de lourds effets indésirables tant somatiq
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