Fin novembre 2005, Philippe Bas annonçait un soutien supplémentaire aux départements pour la mise en place des maisons départementales des personnes handicapées (1). Aux 20 millions d'euros déjà octroyés dans le cadre du budget de la caisse nationale de solidarité pour l'autonomie pour 2006 (2), le gouvernement prévoyait donc d'ajouter 20 millions d'euros. La caisse nationale de solidarité pour l'autonomie précise les modalités de répartition de ces crédits exceptionnels financés sur fonds de concours et versés par les préfets aux groupements d'intérêt public (GIP) - qui constituent la nature juridique de ces maisons. Ces sommes sont attribuées sous la forme d'une subvention se fondant sur la conclusion d'une convention spécifique, ce qui suppose « que le GIP soit juridiquement constitué ».
16 millions d'euros ont ainsi été immédiatement répartis selon les mêmes critères qu'en 2005 (3) : nombre d'habitants âgés de 20 à 59 ans, potentiel fiscal du département et part fixe de 100 000 €, égale pour tous les départements.
4 millions d'euros feront l'objet de délégations ultérieures en fonction des situations locales spécifiquement identifi�
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