« Incohérences dans les implantations géographiques » des Assedic et des agences locales pour l'emploi, entretiens « insatisfaisants », complexité du parcours demandé au chômeur, manque d'évaluation des dispositifs mis en œuvre, contrôle « très difficile » du bien-fondé des demandes d'indemnisation... Dans un rapport rendu public le 23 mars (1), la Cour des comptes pointe les « nombreux dysfonctionnements » , découlant au premier chef d'une « organisation inadaptée » , qui nuisent à l'accompagnement des chômeurs. Elle formule par ailleurs une série de recommandations destinées à optimiser l'action du service public de l'emploi, en particulier celle de l'ANPE, davantage montrée du doigt que l'Unedic. Un travail instructif, même si certaines pistes lancées risquent de devenir rapidement obsolètes avec la conclusion dans les tout prochains jours de la convention tripartite Etat-ANPE-Unedic. Un texte qui, pour mémoire, renouvelle les modalités de collaboration entre les trois acteurs pour une meilleure prise en charge des demandeurs d'emploi. Sa dernière mouture est actuellement examinée par le gouvernement, après son adoption par le bur
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