« Alzheimer est un nom propre qui a réussi : il est devenu nom commun », sourit Françoise Héritier, professeure honoraire au Collège de France, vice-présidente du conseil d'administration de la Fondation Médéric-Alzheimer (1). De fait, le mot est devenu familier parce que la pathologie ou, plus exactement, la nébuleuse de pathologies qu'il désigne - maladie d'Alzheimer et troubles apparentés - progresse aussi spectaculairement que l'allongement de la vie qui en constitue le principal facteur de risque. En France, 860 000 personnes seraient aujourd'hui touchées et quelque 150 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année (2).
Ces estimations donnent la mesure de l'ampleur du fléau. Une mesure relative, cependant, car elle
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