« La démarche des premiers psychologues de l'association a été de garder l'approche psychanalytique, qui constituait un langage commun, et de l'adapter aux personnes vulnérables : celles qui n'avaient plus de mots pour décrire leurs maux. D'où le choix de recourir à des ateliers plutôt qu'à des entretiens pour laisser la souffrance s'exprimer. » Telle est, explique Béatriz Alzorriz, psychologue et chef de service à l'antenne parisienne de l'Association pour la prévention, l'accueil, le soutien et l'orientation (APASO) (1), la philosophie qui a présidé au projet.
En 1989, au lendemain de la loi qui institue le revenu minimum d'insertion (RMI), quelques psychologues, parmi lesquels la Chilienne Erika Lethellier, constatent que rien n'a été envisagé pour soutenir le
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