Si les syndicats de professionnels de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) partagent les constats dressés par le rapport d'évaluation des centres de placement immédiat (CPI) de l'inspection des services de la PJJ (voir ce numéro), ils prennent davantage de distance par rapport aux conclusions et préconisations qui en découlent.
« On pourrait se réjouir des attaques répétées du rapport sur les errements et les limites des commandes politiques axées sur des réponses « visibles » au problème de la délinquance juvénile », estime le Syndicat national des personnels de l'éducation surveillée (SNPES) -PJJ-FSU (1), qui regrette cependant qu'elles débouchent non pas « sur une critique de la commande sécuritaire en elle-même, mais sur une adaptation cynique aux problèmes posés par cette commande en termes organisationnels ». Les futurs centres de placement éducatif (CPE) souhaités par l'administration (2) et le programme de fermeture de certains CPI, déjà à l'œuvre dans plusieurs départements, correspondent, selon le syndicat, « à une volonté de trouver les moyens de mettre en place cette politique sécuritaire avec le maximum de rentabi
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