Le Conseil supérieur du travail social (CSTS) se veut désormais plus réactif aux événements, comme il l'avait indiqué dans un avis du 18 juin 2004 (1). A l'occasion de son assemblée plénière du 2 décembre, l'instance a ainsi pris position « tant sur la crise générée par les violences urbaines que sur la protection de l'enfance et la délinquance des mineurs ». Son dernier avis officiel remonte à mars 2004, lorsqu'elle s'était exprimée sur l'avant-projet de loi Sarkozy sur la prévention de la délinquance (2).
Souhaitant rappeler « quelques éléments fondamentaux », le CSTS liste dans ce nouvel avis ses propositions pour traiter « en profondeur » la crise sociale urbaine. Il faut, selon lui, développer une politique de prévention sociale inscrite dans la durée et dont le moteur principal soit l'éducation, en privilégiant une « approche éducative de proximité basée sur le respect de la personne ». Deuxième priorité : « restaurer le système social d'accompagnement des cités » en veillant à l'existence des équipements publics de droit commun, en facilitant le travail des acteurs sociaux et en d
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