Le rapport définitif de la « commission prévention » du groupe d'études parlementaires sur la sécurité intérieure, présidée par le député UMP Jacques-Alain Bénisti, remis à Nicolas Sarkozy le 8 novembre, devrait faire partie des éléments étudiés pour élaborer le plan de prévention de la délinquance.
La commission a fait table rase des passages qui avaient défrayé la chronique dans sa version préliminaire (1), stigmatisant le multilinguisme ( « le patois du pays » )ou dessinant à gros traits la courbe progressive de « déviance » vers la délinquance. Elle reconnaît donc désormais « que la diversité n'est pas un obstacle, c'est une richesse », « que ce n'est pas parce qu'un jeune est d'origine immigrée qu'il devient délinquant mais parce que nous lui avons créé (sans le vouloir) les meilleures conditions pour le devenir » et qu'il faut « prioritairement répondre aux attentes liées aux conditions de vie de la famille ».
Hormis ces quelques ajouts, les orientations du rapport demeurent avant tout sécuritaires. La commission centre ses préoccupations sur l'enfance en difficulté -ins
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