Le comité d'évaluation et de suivi de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), composé notamment de personnalités issues du monde associatif (1), chargé d'évaluer l'activité de l'agence et de jouer, selon les propres termes du Jean-Louis Borloo, le rôle de « vigie républicaine », interpelle l'agence, dans un communiqué du 29 novembre, sur « les inquiétudes croissantes que suscite la mise en œuvre des projets de renouvellement urbain ». En effet, depuis sa mise en place il y a plus d'un an, explique le comité, il a été saisi à de nombreuses reprises, et de plus en plus fréquemment, par des collectivités, associations ou habitants.
« L'agence ne peut pas s'en tenir seulement à l'immobilier et aux constructions », indique l'instance. Elle doit « infléchir ses pratiques et ses procédures pour obtenir que chaque projet urbain soit conçu par les élus comme un projet global de développement des quartiers , au service de la mobilité des habitants ». En outre, les principaux intéressés - locataires, propriétaires et associations - doivent être impliqués. Le comité suggère à cet égard que l'ANRU conditionne l'attribution de
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