« Faute d'adaptation, la filière [sociale, médico-sociale et médico-technique], qui se présente aujourd'hui comme une simple agrégation de métiers, risque, au regard des inégalités et incohérences qu'elle représente, d'apparaître comme peu attractive. » Et ce, alors que « les besoins à venir en personnels qualifiés sont énormes ». Tel est le constat dressé par le Conseil supérieur de la fonction publique territoriale (CSFPT) dans un rapport officiellement adopté le 19 octobre. L'instance s'était elle-même saisie de cette question en mars 2004. « Supprimer ou, au moins, abaisser les quotas statutaires », « revoir les modalités de recrutement sur titres », « améliorer les conditions de travail et les possibilités de formation » ou « débloquer les carrières » sont autant de pistes qui permettraient de rendre ces filières plus attrayantes, selon les auteurs.
Le CSFPT s'est notamment penché sur la situation des agents de la catégorie B de la filière sociale. A l'exception des éducateurs de jeunes enfants - dont la durée des études est de deux ans et demi mais doit prochainement passer à trois ans -, ces personnels ont tous effect
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