Recevoir la newsletter

Lutte contre la récidive : d'abord une question de moyens

Article réservé aux abonnés

Les syndicats représentatifs des personnels de l'administration pénitentiaire redoutent les effets de la proposition de loi sur la récidive des infractions pénales, adoptée en seconde lecture le 13 octobre à l'Assemblée nationale (1). Pour le Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire (Snepap) -FSU, ce texte aura « pour conséquence évidente et immédiate l'augmentation du nombre de personnes détenues », en raison de l'allongement des peines, de la limitation pour le condamné du nombre de sursis avec mise à l'épreuve et du recours systématique au mandat de dépôt (l'incarcération serait effective dès le prononcé de la peine pour les récidivistes condamnés pour un délit sexuel ou pour des faits de violence). Le syndicat estime que l'arsenal législatif français est déjà important, et que « seuls manquent les moyens de le mettre en œuvre, notamment par le biais de nouvelles formes de suivi ».

Pour lutter véritablement contre la récidive, il faudrait d'abord appliquer le suivi socio-judiciaire et pour cela disposer d'un nombre suffisant de « médecins référents et de travailleurs sociaux, dans la prison et au

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

LE SOCIAL EN ACTION

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15