Recevoir la newsletter

« On préfère implicitement l'assistance au travail »

Article réservé aux abonnés

Dans son ouvrage « Quel travail pour les exclus ? », Pascal Noblet (1) remet en cause l'approche de l'insertion centrée sur la seule entrée en entreprise. Outre le droit à une insertion intermédiaire pour les plus exclus, il réclame un accès privilégié aux emplois ordinaires du secteur public et associatif pour les autres.
Vous remettez en cause la conception française de l'insertion conçue comme un sas vers l'emploi marchand. Pourquoi ?

Elle aboutit à un système d'insertion déséquilibré. Elle repose en effet sur deux idées : primo, les aides, les mesures d'accompagnement et les emplois aidés sont accordés par l'Etat, dans un cadre temporaire et sur un temps souvent très court ; secundo, l'horizon de l'insertion est nécessairement l'emploi ordinaire dans la sphère marchande. Ce système est paradoxal puisque les secteurs public et associatif se trouvent exonérés de l'obligation de résultat, l'embauche en milieu ordinaire, qui repose entièrement sur l'entreprise privée.

Cette conception est motivée par le refus de l'assistance...

Justement, qu'entend-on par assistance ? Cette c

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Questions à

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15