Si les acteurs de la lutte contre l'ex- clusion l'ont indéniablement apprécié, ils ont toutefois accueilli avec mesure le signe de reconnaissance qu'a constitué la présence de Dominique de Villepin - une première pour un chef du gouvernement - à la réunion du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE) du 16 septembre. « Les pouvoirs publics ont notamment cherché à apaiser le mécontentement qui régnait au sein du CNLE depuis quelques mois », estime Bruno Grouès, chargé de mission à l'Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (Uniopss) et coordinateur du réseau Alerte. Il accueille également avec prudence l'affichage social du Premier ministre (voir ce numéro) : « Le coeur de la politique actuelle reste libérale. On sent bien que l'obsession du gouvernement est d'activer les dépenses passives, de faire en sorte que chaque aide serve au retour à l'emploi. »
Les associations, qui aborderont avec vigilance cette réflexion « majeure » (selon les termes du Premier ministre) sur le retour au travail des plus précaires, ont salué la prése
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