Si, dans la population générale, 32 % des adultes estiment avoir subi des attitudes intolérantes ou discriminatoires, c'est le cas pour 34 % des immigrés et 44% des personnes issues de l'immigration (1). Ce constat - à vrai dire peu surprenant - est issu de l'enquête « Histoires de vie », qui tente d'appréhender l'influence des facteurs sociaux dans la construction de l'identité des personnes. Elle explore notamment tout ce qui a trait aux discriminations et à la façon dont elles sont ressenties (2).
Comme pour l'ensemble de la population, ce sont les jeunes qui déclarent le plus fréquemment subir des discriminations, notamment ceux de la « deuxième génération ». En revanche, pour eux, elles sont souvent moins lourdes de conséquences que pour les immigrés. Les femmes aussi ressentent plus douloureusement les attitudes négatives à leur égard.
Parmi les nombreux motifs de discrimination possibles (sexe, look, handicap, orientation sexuelle...), 25 % des immigrés et 27 % des personnes issues de l'immigration évoquent des critères à connotation raciste comme la couleur de la peau, le pays d'origine ou la façon de parler, soit près de deux fois plus que l
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