Le démarrage du contrat d'avenir (1) est quelque peu poussif, au point de contraindre Jean-Louis Borloo à revoir ses objectifs à la baisse :100 000 de ces contrats accessibles aux employeurs du secteur non-marchand sont espérés d'ici à la fin de l'année (au lieu des 185 000 annoncés en mars). Leurs modalités de financement et de mise en œuvre sont donc aménagées par deux décrets pour redonner un second souffle au dispositif.
Sommé par Dominique de Villepin d'accélérer la montée en charge du dispositif, Jean-Louis Borloo avait, au mois de mars dernier, annoncé le relèvement, pour les chantiers et les ateliers d'insertion uniquement, du taux de prise en charge par l'Etat de ces contrats (2). Un décret modifie aujourd'hui en partie les taux applicables pour les autres employeurs.
Pour mémoire, le contrat d'avenir ouvre droit pour l'employeur à une aide dégressive de l'Etat. Si la base de calcul de cette aide - différence entre la rémunération mensuelle brute versée au salarié et le montant de l'aide accordée à l'employeur par l'organisme débiteur du minimum social (revenu minimum d'insertion [RMI], allocation de parent isolé [API], allocation de solida
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