Les organisations de défense des droits des étrangers s'alarment des mesures décidées par le comité interministériel de contrôle de l'immigration qui s'est tenu le 28 juillet sous la direction de Nicolas Sarkozy (voir ce numéro). Déjà, elles s'étaient élevées contre le renvoi groupé « co-organisé » par la France et la Grande-Bretagne de 40 Afghans, le 27 juillet. Ce type de dispositif avait été envisagé par le G5 au début du mois. Qu'ils découlent des orientations européennes ou de celles du ministère de l'Intérieur, ces nouveaux objectifs d'éloignement « pourraient nuire à des personnes empêchées de faire examiner une demande d'asile dans une procédure équitable », critique notamment la section française d'Am-nesty International.
De leur côté, une quinzaine d'associations et de syndicats, dont Droits devant, la Ligue des droits de l'Homme, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP) et SUD Education, ont demandé au ministère de l'Intérieur l' « instauration d'un moratoire immédiat sur toutes les reconduites à la frontière » et la « régularisation globale des sans-papiers qui, seule, permettra de met
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