« La loi de cohésion sociale générera-t-elle 70 000 chômeurs supplémentaires ? » C'est la question, volontairement provocatrice, posée par la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (FNARS), la Fédération Coorace et le réseau Chantier école (1). Elles s'inquiètent des conséquences du surcoût des contrats d'avenir et des contrats d'accompagnement dans l'emploi (CAE) par rapport aux anciens contrats aidés. L'insuffisance de la prise en charge par l'Etat pourrait compromettre l'emploi des 10 000 salariés permanents de leurs structures et des 60 000 personnes qu'ils accompagnent, argumentent les associations.
Premier motif d'insatisfaction : pour les ateliers et chantiers d'insertion, le contrat d'accompagnement dans l'emploi peut être pris en charge par l'Etat à 105 % du taux horaire brut du SMIC, mais seulement pour une période transitoire devant s'achever le 30 septembre. De plus, ce taux maximal ne serait pas appliqué par toutes les régions et il s'entend pour une rémunération hors charges, alors que le contrat emploi-solidarité était pris en charge à 95 % du salaire brut avec les charges. Ce qui, selon les calc
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