Dans un avis adopté le 19 mai en séance plénière, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE) salue « l'ampleur des travaux, le dynamisme et l'audace des propositions » de la commission « familles, vulnérabilité, pauvreté », qui a remis son rapport au gouvernement le 21 avril (1). Mais sur la proposition phare de la commission, la création du « revenu de solidarité active » (RSA), le conseil juge opportun « d'expertiser plus au fond les différentes modalités de cette proposition nouvelle » avant toute décision (voir aussi).
Le CNLE relève en effet que le Conseil économique et social (CES) fixait le même objectif d'accorder un supplément de revenu pour toute heure travaillée dans son rapport sur « l'accès de tous aux droits de tous par la mobilisation de tous » (2), tout en proposant une solution différente. Tandis que le CES s'est prononcé pour une individualisation du RMI avec une allocation compensatrice de revenu, la commission présidée par Martin Hirsch a opté pour la création du RSA. Si le CNLE estime comme la commission que le système actuel d'intéressement n'est pas satisfaisant,
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