Dans un numéro spécial de sa Lettre des acteurs (1), l'Association nationale Chantier école fait le point sur les lacunes rencontrées dans la mise en œuvre des contrats aidés créés par la loi de programmation pour la cohésion sociale. Ses interrogations, précise-t-elle, s'adressent « tant au gouvernement qu'aux conseils régionaux, aux conseils généraux, aux collectivités locales et aux établissements publics de coopération intercommunale ».
La première difficulté concerne la prise en charge des surcoûts générés par ces contrats par rapport aux dispositifs précédents. Alors qu'une circulaire du 5 avril prévoit, pour une période temporaire seulement, un relèvement de l'aide de l'Etat aux chantiers d'insertion pour le contrat d'avenir et le contrat d'accompagnement dans l'emploi (2), le réseau demande « une prise en charge financière définitive des contrats aidés à une hauteur ne remettant pas en cause, à court terme, l'équilibre financier des structures ». La contribution de l'Etat devrait, selon lui, être fixée « au regard de la mission d'insertion de l'employeur et non de la catégorisation des personnes ».
Chantier école souhaite �
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