L'Union générale des syndicats pénitentiaires (UGSP) -CGT, le Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire (Snepap) -FSU et la CFDT-Interco (1) continuent de plaider pour un renforcement des moyens des services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP), dont la charge de travail a été accrue par le volet « application des peines » de la loi Perben II. Reçues par le garde des Sceaux le 19 mai, les trois organisations syndicales, qui réclament « un plan pluriannuel de recrutements diversifiés de travailleurs sociaux (conseillers d'insertion et de probation, assistants de service social), de personnels d'encadrement et administratifs qui permettrait de réaliser la nécessaire mise à niveau des SPIP », ont été renvoyées vers l'administration pénitentiaire pour l'ouverture de négociations. Elles viennent donc de saisir la direction de cette dernière « d'une demande de rencontre, afin de débuter de réelles négociations sur des propositions chiffrées et précises, tant en matière indemnitaire que de création d'emplois ».
L'UGSP-CGT estime par ailleurs que la restructuration de l'encadrement induite par la ré
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