La journée de solidarité est-elle une mauvaise réponse à une question réelle ? C'est en tout cas l'avis des fédérations syndicales du secteur social et médico-social de FO, de la CGT et de la CFDT. Sur la même ligne que leurs confédérations - et à l'instar de la CFTC -, elles dénoncent à l'unisson le principe du travail « forcé » non rémunéré et d'une contribution sur les revenus du travail qui pèse sur les seuls salariés. Elles appellent à une journée d'actions le lundi 16 mai, non sans déconnecter ce mouvement de leur mobilisation pour la revalorisation des salaires, les conditions de travail et, comme le précise la Fédération nationale de l'action sociale (FNAS) -FO, pour « l'attractivité des emplois de la branche de l'action sociale et médico-sociale ».
Pour l'Union fédérale de l'action sociale (UFAS) -CGT, qui développe un argumentaire juridique sur l'illégalité d'une journée de travail « gratuite », les règles de droit françaises et européennes « peuvent être mobilisées dans le cadre de la négociation collective pour demander le paiement » du 16 mai. Le syndicat souligne par ailleurs que les différentes conventions co
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