« Quand on vit à la rue, on y meurt aussi. Comme on y a vécu : solitaire, anonyme, sinon toujours, la plupart du temps. Et en n'importe quelle saison, pas seulement l'hiver, l'été aussi ; et dans les autres saisons encore. On y meurt plus vite, et plus tôt que ceux qui n'habitent pas dehors ; usé par les maladies de la rue, de la pauvreté et de la malnutrition, de la peau, de l'intestin, de l'estomac, des nerfs et du cœur, même si on ne boit pas et si on n'est la proie d'aucune autre violence que celle que l'on subit par la vie que l'on mène. Aussi cela fait-il sens de rendre hommage, et pas seulement dans des lieux de culte, mais dans des lieux
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