« En France, pays moteur de la convention internationale des droits de l'enfant, des mineurs sont seuls, vivent dans la rue, dans des squats, dorment dans des cartons... Pour que cesse ce scandale, la compassion ne suffit pas. Les professionnels doivent s'interroger sur ce que sont ces enfants et sur ce qu'ils veulent », lance Jean-Pierre Deschamps, responsable de la section des mineurs et de la famille du parquet général de Paris, mais aussi président-fondateur de l'association Jeunes errants (1). En plein essor depuis 1999, le phénomène des mineurs isolés étrangers, qui touche une vingtaine de départements, peine encore à susciter des rép
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