Face à la situation des mineurs isolés et errants, le conseil régional de Pro-vence-Alpes-Côte-d'Azur avait créé le 25 novembre 2002, avec l'association Jeunes errants et le Forum européen pour la sécurité urbaine, le Réseau euroméditerranéen pour la protection des mineurs isolés (REMI) afin de rassembler, au-delà des frontières, les acteurs concernés (1). Selon les estimations du conseil régional, entre 3 000 et 5 000 mineurs seraient arrivés clandestinement en France en 2004 et leur nombre ne cesserait de croître.
Face au flou de la politique menée au niveau national (2), « nous avons été certaines collectivités locales, qui subissons ce phénomène au plus près, à commencer par les départements qui ont en charge la protection de l'enfance, à décider de nous organiser », a expliqué Guy Bono, vice-président du conseil régional délégué aux relations internationales, le 23 mars, jour de la transformation du REMI en association (3).
Désormais doté de la personnalité morale, le réseau s'est fixé trois objectifs :améliorer la connaissance du phénomène des mineurs isolés errants et les politiques menées, mieux former les acteurs par l'é
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