Indifféremment qualifiée de « psychique » ou de « sociale », la souffrance subjectivement ressentie comme étant d'origine sociale traduit une réalité qui « semble appeler d'autres outils, voire d'autres professionnels que ceux du travail dit "social " », explique Jacques Ion. Nommées dans cet ouvrage « socio-psychiques », ce sont ces nouvelles pratiques, mises en œuvre dans le cadre de dispositifs où les problèmes sociaux se posent, avant tout, en termes de clinique du « lien défait », qui font l'objet des différentes contributions de sociologues. Intervenant là où la relation d'aide est « en souffrance », c'est-à-dire très délicate à établir et à maintenir, les « nouveaux cliniciens du travail social », selon la formule de Bertrand Ravon, viennent en appui des travailleurs sociaux dont les difficultés à agir rencontrent l'incapacité des sujets aidés à enclencher une quelconque démarche.
C'est pourquoi, par exemple, en région Rhône-Alpes, des psychologues sont sollicités pour prendre en compte la souffrance psychique de certains bénéficiaires du revenu minimum d'insertion (RMI) dont les troubles se définissent essentiellem
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