« Sans être à l'abri de poussée délirante imprévisible, notre société paraît mieux protégée que d'autres des débordements », constate le président de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), Jean-Louis Langlais, qui juge aussi que « les manifestations de dérives majeures sont moins apparentes que naguère ». Pour autant, le « risque sectaire » - thème du rapport annuel de l'instance rendu public le 22 mars (1) - subsiste. Pour preuve, la situation des quelque 40 000 élèves des établissements d'enseignement privés hors contrat et d'enseignement à distance qui « n'ont, semble-t-il, pas bénéficié » des procédures de contrôle renforcées par une loi de décembre 1998. Or l'enseignement qu'ils reçoivent peut précisément être « dispensé par des communautés fermées ou intégristes ». C'est pourquoi la mission recommande que des instructions soient données aux corps d'inspection de l'Education nationale pour améliorer l'application de ce texte.
Autre danger pointé du doigt : celui encouru par des enfants en raison de l'appartenance de leur famille à un groupe d'adeptes. Ils
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