A la veille de la journée internationale des femmes, un groupe de travail intitulé « Femmes de l'immigration » (1) a remis le 7 mars à la ministre de la Parité et de l'Egalité professionnelle, Nicole Ameline, un rapport dans lequel il formule plusieurs propositions visant à améliorer le statut et l'insertion sociale de cette population (2).
Le rapport insiste tout d'abord sur l'importance de l'accès de ces femmes à leurs droits. « Parce [qu'elles] méconnaissent le plus souvent l'étendue de leurs droits et la manière de les exercer, développer l'information est le premier objectif à poursuivre », souligne-t-il. Il recommande notamment, dans cet esprit, de concevoir un « guide de l'égalité entre les hommes et les femmes de l'immigration », traduit en plusieurs langues et diffusé aussi bien en France qu'à l'étranger.
Au-delà, c'est surtout la question du respect de l'intégrité physique des femmes de l'immigration qui a retenu l'attention du groupe de travail, à travers deux phénomènes en particulier : les mariages forcés et les mutilations sexuelles. Pour combattre le premier, le rapport propose notamment d'instaurer un « délit de contrainte au
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