A son tour, le Syndicat des psychiatres français (1) salue le projet de plan « psychiatrie et santé mentale » présenté le 4 février (2). En « rupture avec les précédents », il se « penche pour la première fois depuis longtemps sur les besoins immenses d'une discipline malmenée et découragée ».
Le syndicat s'inquiète cependant de ne voir évoqué le secteur associatif médico-social « que comme lieu d'évacuation de malades chroniques qui n'ont pas leur place à l'hôpital, ignorant sa position déterminante dans le dispositif de soins, tout particulièrement en psychiatrie infanto-juvénile » où il réalise plus de la moitié des actes. Il se demande également si les créations de postes annoncées suffiront à combler le déficit de psychiatres dans des établissements « en voie de désertification » et à diminuer les « scandaleux délais d'attente », qui vont de quelques mois à un an pour les consultations, à plusieurs années pour l'hébergement des grands malades dépendants.
Les créations de places prévues en ambulatoire et en résidentiel correspondent à 29 en moyenne par département, soit nettement moins que les besoins, note-t-i
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